miércoles, 11 de febrero de 2015

II. LE MONDE ONIRIQUE ET LES FANTASMES DE FELLINI

a. LE MONDE ONIRIQUE DE FELLINI:

    Les films de Fellini sont tous marqués par le monde onirique.
Dans Satyricon, les couleurs utilisées sont très intéressantes. Tout ce qui représente la vie aura des couleurs assez chaudes comme le rouge, le oranges et quelques jaunes, mais, tout ce qui représente la mort aura une couleur froide, comme le bleu, le blanc, le gris...



 Cette scène commence par un contre champ où on voit Giton. C’est un des personnages principaux, celui qui donne un sens à l’histoire. Mais, il ne prononce presque pas une seule  parole pendant tout le film. Sa première phrase et une de ses dernières est: “Ho scelto lui” qui en français veut dire “Je le choisisi lui”. Il dit cette phrase quand il doit choisir un des deux prétendants.  C’est une personne qui est “absente”. Giton a une peau assez pâle, on pourrait penser que c’est parce que c’est un personnage qui ne parle pas et comme on l’a déjà dit “absent”. Ces éléments nous font penser à une sorte de spectre.
 On voit à la suite un plan rapproché de Giton et Encolpe. Encolpe est dans l’ombre, sauf le bras qui ’est l’unique lien entre les deux. Et Giton est illuminé par un faisceau de lumière,  ce qui fait que les deux personnages sont totalement opposés, pureté et luxure. On peut voir la différence de couleusr aussi après quand Gitan fait un massage à Encolpe et que celui-ci a des couleurs beaucoup plus vives que l’autre.
  Quelques éléments nous laissent entendre que entre les deux personnages, il y a une rencontre amoureuse. Tout d’abord, Encolpe enlève la ceinture de Giton tandis que lui caresse son bras. Giton fait un baiser sur le poignet d’ Encolpe qui est suivi d’un zoom sur le baiser qui devient de plus en plus passionné. On voit finalement Encolpe de dos qui est massé par l’autre amoureux une autre fois avec l’aide du zoom et du fondu pour faire penser au spectateur qu’ils ont une relation.  Cette scène prend fin par une image des deux amants couchés sur un lit, l’un protégeant l’autre.
  Pendant tout cet extrait il n’y a pas de bruit. Cela pourrait nous envoyer à l’intimité et à l’amour entre ces deux hommes tout de même être dans un film ce qui relève du public et de la vision de la scène.


  Une autre scène qui nous renvoie dans ce monde onirique est celle du Harem de 8 e ½ . Guido est en train de penser à son film pendant que sa femme lui parle. Durant ce dialogue qui s’apparente à un monologue, car Luisa est la seule à parler, il pense à d’autres choses et  commence à rêver.
  Tout débute avec un gros plan de Guido habillé en noir et blanc, ce qui contraste avec le fond qui est complètement blanc. Peut être le fond représente la société et donc que Guido est complètement décalé de la société. Guido porte des lunettes de soleil avec lesquelles on ne peut pas voir ses yeux. Ceci rend ce plan très confus puisque le gros plan est normalement utilisé pour filmer les yeux, mais ici on ne les voit pas. On peut donc déduire que Guido est dans un autre monde, à part, le monde des rêves.
  Le plan moyen de Carla qui chante nous transporte dans une atmosphère presque divine. C’est le lien avec le rêve du harem de Guido.
  L’arrivée de Guido dans cet endroit est très attendue. Toutes les femmes présentes sont impatientes de le voir et quand il arrive on dirait Noël avec les cadeaux et la neige. À la minute 02:35 une femme regarde la caméra et dit “È un tesoro!” qu’on peut traduire par “Comme ’il est charmant!”. On rompt donc la barrière entre le spectateur et le film, on casse ce qu’on appelle le quatrième mur. Le quatrième mur en théâtre comme en cinéma et en Télévision c’est le public puisque dans tous ces milieux on doit créer une distanciation avec le public pour rendre les regards beaucoup plus intenses. Dans le cinéma, au contraire qu’au théâtre, on ne se doit pas de regarder à la caméra, sauf, pour envoyer un message assez explicite au voyeur.
   La caméra fait un “travelling”(comment? ascendant, latéral en arrière?)  à travers tout le bâtiment, montrant toutes les femmes de ce harem. Ce sont toutes les femmes que Guido a rencontrées..
   Au moment de l’arrivée de Guido, des draps passent devant la caméra. Ils dessinent une sorte barrière effective qui rendent l’ambiance beaucoup plus onirique dans la pièce, car l’image devient parfois floue.
   Une nouvelle femme fait partie du harem. Une femme hawaïenne ce qui relève de l’exotisme ce qui est relié avec le comportement de Guido puisqu’il la traite comme une bête sauvage, une tigresse et elle se laisse faire avec plaisir.
  Grâce à une contre- plongée,  on reconnaît une femme appelée Rosella. Ce positionnement de la caméra lui permet de dominer Guido et le spectateur.
 On peut voir que Guido ne fait rien. On remarque que ses mains sont toujours visibles peut-être pour montrer que c’est lui le chef et qu’ il ne doit rien faire.
  La poudre que la femme souffle rend la scène encore plus onirique. Elle forme comme un nuage léger qui pourrait rappeler l’expression “être comme sur un nuage”.
  Les femmes parlent entre elles mais sans se regarder entre elle. Elles regardent seulement Guido mais ne communiquent pas avec lui. Ceci montre que Guido est le centre de tout cet univers sorti de son imagination.

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